En comptabilité, les comptes de créances sont utilisés pour suivre les montants que les clients doivent à une entreprise. Les créances sont des montants qui sont dus à une entreprise mais qui n’ont pas encore été payés. Par exemple, si une entreprise vend des produits ou des services à un client et permet à ce dernier de les payer plus tard, elle créera une créance pour le montant dû sur le compte du client correspondant.
Etapes à suivre pour comptabiliser les comptes créances
Comptabiliser les comptes de créances consiste à suivre les montants que les clients doivent à une entreprise. Cette opération permet de mieux anticiper les rentrées d’argent et de mieux gérer la trésorerie de l’entreprise. Pour réaliser cette opération, il est conseillé de contacter un spécialiste en gestion comptable pour les kinésithérapeutes ou suivre quelques étapes essentielles.
Classer les créances selon leur catégorie
Les créances peuvent être classées en deux catégories principales : les créances courantes et les créances douteuses ou litigieuses. Les créances courantes sont des créances qui sont raisonnablement certaines d’être collectées. Les créances douteuses ou litigieuses sont des créances qui sont plus incertaines, car elles peuvent être en souffrance depuis longtemps ou en raison d’un litige avec le client correspondant. Les créances courantes sont généralement créées au sein de la classe 4 du plan comptable général, et les comptes de créances douteuses ou litigieuses sont créées au sein de la classe 8.
Enregistrer les créances courantes
Les créances courantes sont enregistrées au moment de la vente et dépendent du mode de paiement que l’entreprise aura choisi pour ses clients. Si l’entreprise choisit d’accorder une remise de paiement, il est possible de comptabiliser la créance en utilisant le compte 411 « clients » pour les ventes à crédit ou le compte 416 « avances et acomptes reçus sur commandes » pour les ventes à acompte. L’expert comptable crédite également le compte correspondant à la TVA collectée sur la vente.
Enregistrer les créances douteuses ou litigieuses
Les créances douteuses ou litigieuses correspondent à des factures qui ne peuvent être réglées par les clients, soit parce que ces derniers ont fait faillite, soit parce qu’ils ont refusé de les payer pour des raisons diverses. Dans ce cas, il est nécessaire de déprécier ces créances. Cette opération permet d’anticiper la perte correspondante et de neutraliser le compte de créance considérée comme perdue.
Autres démarches à suivre pour comptabiliser les comptes créances
Il est important pour le cabinet de kinésithérapeutes de suivre de manière rigoureuse le délai de recouvrement des factures pour éviter un allongement excessif de ce délai, qui pourrait peser sur la trésorerie de l’entreprise. Pour ce faire, il est conseillé d’établir un tableau de suivi des échéances de paiement et de l’âge des créances, qui permettra de mieux anticiper les rentrées d’argent.
Comptabiliser les encaissements
Lorsqu’un client paie une facture, le cabinet de kinésithérapeutes doit enregistrer cet encaissement en comptabilité. Si l’entreprise utilise un logiciel de comptabilité, cet encaissement sera automatiquement enregistré sur le compte correspondant, sinon il faudra enregistrer la somme en créditant le compte de créance et en débitant le compte bancaire correspondant.
Déprécier les créances douteuses ou litigieuses
Lorsqu’une créance est considérée comme irrécouvrable, il est nécessaire de la déprécier et d’enregistrer cette charge en comptabilité. Pour ce faire, il faut créditer le compte de créance et débiter le compte de charges correspondant (par exemple le compte 6541 « dotations aux provisions pour créances douteuses »). Cette opération permet d’anticiper la perte correspondante et de neutraliser le compte de créance considérée comme perdue.
Conclusion
En conclusion, le suivi rigoureux des comptes de créances est essentiel pour avoir une bonne visibilité sur la situation financière de l’entreprise et pour gérer efficacement sa trésorerie. En comptabilisant les créances courantes et en dépréciant les créances douteuses ou litigieuses, l’entreprise peut mieux anticiper les rentrées d’argent et prendre les mesures nécessaires pour limiter les impacts négatifs sur sa trésorerie.