Couvreur

Bien comprendre le métier d’un couvreur-zingueur

Garant de l’intégrité et de la pérennité de nombreuses structures, le zingueur-couvreur œuvre sur les toits des maisons et autres édifices afin d’assurer leur construction, leur restauration et leur entretien. En s’armant d’une panacée d’outils et matériaux aussi variés que l’asphalte, l’ardoise, la tuile, le verre, le plastique, le zinc, la tôle, l’aluminium, le cuivre, le plomb, voire le goudron ou le gravier, il garantit l’étanchéité de nos abris.

Mettre en place une toiture de manière efficiente et sûre n’est pas une mince affaire. Équilibrer le placement des bardeaux, harmoniser l’alignement des tuiles et des différents matériaux pour assurer une protection impénétrable contre les assauts du vent, la rudesse de la pluie ou la pesanteur de la neige est un art exigeant une grande précision.

Un zingueur-couvreur est régulièrement requis pour installer des éléments d’isolation, tailler des matériaux selon les spécificités de chaque situation, et anticiper toute potentielle fuite.

Au-delà de sa compétence de construction, le zingueur-couvreur se doit d’avoir une expertise en diagnostic, en mesure d’inspecter les dégâts potentiels sur un toit et évaluer le coût d’une éventuelle réparation.

Avec la sensibilisation aux défis énergétiques et l’importance grandissante de l’écologie, le zingueur-couvreur est de plus en plus sollicité pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits. Une évolution significative pour ce métier traditionnel.

Les qualités requises pour être un bon zingueur-couvreur

En marge de la responsabilité, un zingueur-couvreur doit posséder les qualités suivantes :

  • Une parfaite maîtrise des matériaux et des procédures de couverture.
  • Un équilibre infaillible. Les toitures sont souvent en pente et un bon équilibre est essentiel pour assurer un travail de qualité tout en restant en sécurité.
  • La force physique. Transporter lourds matériaux et échelles ne doit pas lui faire peur.
  • De l’endurance. Il est essentiel de pouvoir tenir le coup en extérieur, quelles que soient les conditions climatiques.
  • Pas de vertige au programme. Certaines toitures nécessitent de travailler à des hauteurs vertigineuses, en particulier dans l’industrie et les grandes villes.

Un métier aux conditions de travail exigeantes

Vous l’aurez compris, être zingueur-couvreur rime avec courage et audace. Travailler en hauteur, avec des matériaux lourds s’apparente à une véritable prouesse. Le travail sur échelle et échafaudage demande un sens des responsabilités aiguisé. Seul ou en équipe, le zingueur-couvreur doit rester vigilant, maitriser parfaitement sa position et celles de ses co-équipiers pour garantir une sécurité globale. En parallèle, il se doit de rester à l’affût des évolutions législatives entourant la sécurité du travail.

Même si une majorité de zingueurs-couvreurs s’accorde à dire qu’ils se sentent en sécurité sur leur lieu de travail, et s’acclimatent bien à ces conditions de travail singulières, il ne faut jamais baisser la garde. Les accidents de toiture sont communs, et une vigilance constante est de mise.

Le parcours pour devenir zingueur-couvreur

La voie de la zinguerie est accessible à travers un CAP ou un BP. Le CAP « couvreur », le CAP « étancheur du bâtiment et des travaux publics », le BP « couvreur » et le BP « étanchéité du bâtiment et des travaux publics » sont les quatre diplômes les plus ciblés. Il est généralement conseillé d’attendre d’avoir 18 ans. Et bien sûr, une condition physique irréprochable est un incontournable.

JP rénovation : Couvreur dans le Val d’Oise et L’Oise