L’abandon d’un poste fait référence à une situation dans laquelle un salarié quitte l’entreprise pendant une longue période sans raison pendant les heures de travail. L’employeur doit d’abord informer l’employé, puis entamer le processus de licenciement et de démission dans les 6 semaines suivant l’avis de démission. En cas de non-respect des procédures, le licenciement peut être requalifié sans motif réel et sérieux.
Un abandon de poste : pourquoi ?
Le salarié refuse de démissionner et il doit expliquer la raison de son absence (urgence familiale ou médicale). La démission ne vous donne pas droit aux allocations de chômage (sauf circonstances particulières). Certaines personnes ne vont plus travailler en attendant leur licenciement.
Par exemple, parce que l’employeur est gravement incapable de remplir ses obligations en matière de sécurité, le salarié peut également renoncer à son poste. Le salarié exerce le droit d’évacuer en avertissant l’employeur du danger ou en contactant un représentant du personnel. Il a cessé de travailler sans le consentement de son employeur et a quitté le lieu de travail pour chercher la sécurité au besoin. Tant que la situation dangereuse persiste, les employés n’ont pas besoin de reprendre leurs activités.
La procédure suivie par l’employeur après un constat d’abandon de poste
Au terme des 48 heures non informées, l’employeur, après avoir tenté de contacter le salarié et d’obtenir plus d’informations sur l’absence, doit envoyer une lettre recommandée 3 à 4 jours plus tard et confirmer que le salarié a été officiellement informé.
S’il n’y a pas de réponse après l’envoi de cette lettre, des procédures disciplinaires peuvent être mises en place dans les 2 mois : une invitation à l’entretien initial peut être envoyée pour mesure disciplinaire ou expulsion.
Si la procédure démarre rapidement et que la situation affecte gravement les activités de l’entreprise, l’abandon du poste peut être la raison du licenciement pour faute grave.
Si la démission a des conséquences graves pour l’entreprise, l’employeur peut intenter une action en justice contre le salarié en prouvant les faits.
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Le pouvoir de l’employeur est cependant limité
Il faut veiller à ce que l’abandon du poste ne soit pas remarqué à la hâte. Les employeurs ne doivent pas abuser de ce point de vue lorsqu’ils exercent leurs pouvoirs disciplinaires. Selon les circonstances qui ont poussé l’employé à prendre des vacances soudaines sans en avertir l’employeur, il est plus ou moins susceptible d’abandonner son emploi. Dans les cas graves, les employés sont contraints de quitter leur emploi de toute urgence sans raison. Cependant, l’employeur ne peut pas toujours le considérer comme abandonnant son emploi ou décidant de le congédier avec cette attitude. Retrouver le dossier complet sur propale pour mieux être informé sur le sujet.
Dans les trois cas suivants, il n’y a aucune raison de licencier sans autorisation temporairement ou à plusieurs reprises :
– L’état de santé de l’employé l’a amené à consulter un médecin ;
– Décès de parents-progéniture, progéniture, collatéral, conjoint ou partenaire ;
– Le salarié exerce son droit de rétractation. Il intervient lorsqu’il estime que l’environnement de l’employeur est en danger grave et imminent ou que son système de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs est défectueux.